La possibilité que le gouvernement fasse face à une motion de censure, soutenue par la gauche ainsi que le Rassemblement national, jette la classe politique dans l’incertitude totale. Comment gérer une absence de budget ? Heureusement, la Constitution a anticipé une telle situation.
Michel Barnier est-il sur le point de vivre ses dernières semaines en tant que Premier ministre ? La possibilité d’une motion de censure plane au-dessus de sa tête, menaçant de mettre un terme à son mandat. Si cela devait se concrétiser, la France pourrait se retrouver sans un budget pour 2025, une situation qui provoquerait un véritable blocage. Le gouvernement central met en garde contre les conséquences : « Ceux qui feront tomber le gouvernement par opposition au budget devront assumer la responsabilité du chaos », a averti Jean-Noël Barrot, ministre chargé de l’Europe et des Affaires étrangères.
Les partis d’opposition affichent leur confiance
La question se pose : l’État pourra-t-il continuer de fonctionner et les salaires des fonctionnaires seront-ils versés si le budget n’est pas adopté ? Le Nouveau Front populaire cherche à apaiser les inquiétudes : « Ceux qui agitent le spectre d’une catastrophe pour la France mentent », a affirmé André Chassaigne, leader du groupe Gauche Démocrate et Républicaine à l’Assemblée nationale. Un point de vue partagé par Marine Le Pen, qui reste sceptique face à la menace d’un blocage. Selon Yaël Braun-Pivet, présidente de l’Assemblée nationale, cette situation a été anticipée par la Constitution.
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