Bruno Retailleau affirme que « les actes violents sont toujours le résultat d’idées et de paroles ». Il considère que l’idée de La France insoumise de retirer du code pénal le délit d’apologie du terrorisme est une insulte envers « toutes les victimes qui ont perdu la vie à cause du terrorisme islamiste ».
Une polémique entourant la proposition de loi de La France insoumise
Bruno Retailleau a exprimé une vive opposition à une proposition de loi initiée par La France insoumise qui vise à supprimer du Code pénal le délit d’apologie du terrorisme. Ce mardi 26 novembre, sur 42mag.fr, il a qualifié cette initiative de « proposition de loi de la honte ». Selon lui, cette démarche représente une « insulte » envers toutes les victimes tombées sous les actes terroristes islamistes.
Réactions et implications de la proposition de loi
La proposition des membres de La France insoumise propose de retirer le délit d’apologie du terrorisme du Code pénal, où il avait été introduit en 2014, afin de le placer à nouveau sous le régime du droit de la presse de 1881, connu pour son cadre plus restrictif. Cette idée a provoqué une grande indignation. Le ministre de l’Intérieur, soulignant une distinction cruciale, a donné des précisions sur cette différence entre les deux cadres législatifs : le délai de prescription, qui est de trois mois selon le droit de la presse, alors qu’il est de six mois sous le régime pénal actuel. Les Insoumis rétorquent, critiquant quant à eux une protection insuffisante de la liberté d’expression.
Les enjeux et la sécurité en France
Selon le ministre, « la violence est toujours précédée par une pensée et par des mots ». Il accusa La France insoumise de promouvoir une stratégie à visée électorale et clientéliste. Retailleau insiste aussi sur le fait que la menace terroriste persiste en France, affirmant que sur l’ensemble de l’année 2024, près d’une dizaine de tentatives d’attentats ont été efficacement stoppées par les services de sécurité.