Au moment où s’annonce une semaine cruciale dans le domaine politique, une question se pose : le gouvernement dirigé par Michel Barnier saura-t-il éviter les attaques des parlementaires du Rassemblement national ? Marine Le Pen, évoquant la possibilité d’introduire une motion de censure, a donné un avertissement accompagné d’une échéance au chef du gouvernement.
Continuer à négocier, mais selon ses propres règles… À l’approche du retour du projet de loi de finances pour la sécurité sociale devant l’Assemblée nationale, Marine Le Pen pose une fois de plus son ultimatum. Fait-elle pression sur le Premier ministre ? L’exécutif a pourtant consenti à plusieurs compromis. Cependant, selon le Rassemblement National, ce ne sont que quelques-unes de leurs demandes qui ont été prises en compte.
“La censure… Pour quel but ? »
Ce matin, le gouvernement s’est exprimé sur le blocage potentiel qu’une motion de censure pourrait entraîner : “La censure… Pour quel objectif ? Remanier le gouvernement ? La répartition des forces à l’Assemblée nationale restera inchangée, avec le même noyau central disposant d’une majorité relative plus importante que les autres blocs”, a expliqué le ministre de la Justice, Didier Migaud, sur France Info. Le texte qui sera présenté demain résulte d’un accord élaboré en commission par des sénateurs et des députés.
À gauche, aucune ambiguïté ne subsiste. La motion de censure est inévitable, tant pour le PS que pour La France Insoumise, qui rejettent fermement le projet de budget pour la Sécurité sociale tout en critiquant l’incohérence de Marine Le Pen.
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