Les factions parlementaires du Rassemblement National (RN) et du Nouveau Front Populaire (NFP) ont soumis des propositions de censure à l’encontre du gouvernement suite à l’utilisation de l’article 49.3 pour faire passer le projet de loi du budget de la Sécurité sociale le lundi 2 décembre. Emmanuel Grégoire, député socialiste de Paris, a souligné sur 42mag.fr que ce dénouement était attendu.
La pression s’accroît sur l’administration dirigée par Michel Barnier. Cette semaine est cruciale pour le Premier ministre et son équipe, alors que l’adoption du budget de la Sécurité sociale fait face à la menace d’une motion de censure de la part des partis d’opposition. Emmanuel Grégoire, député socialiste de Paris, a confirmé sur 42mag.fr, depuis l’Assemblée nationale ce lundi 2 décembre, que l’opposition est déterminée à prendre des mesures : « Nous allons censurer ».
« Un budget éloigné des attentes des citoyens »
« Cela montre la cohérence de notre discours depuis plusieurs mois », précise le député, qui est également candidat pour la mairie de Paris en 2026 et affilié au Nouveau Front populaire. Il justifie ainsi la démarche de son groupe, qui a déposé une motion de censure ce lundi, pour contester l’approche autoritaire du gouvernement concernant le budget de la Sécurité sociale. « Le Premier ministre a fait fi de la représentation législative, anéantissant des heures de travail en commission, avec un 49.3 prévu », critique Emmanuel Grégoire à propos du recours de l’article 49.3 dans l’Hémicycle ce 2 décembre. Il décrit également cette action comme « la sanction d’un budget qui ne correspond pas aux aspirations des Français ».
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