Il semblerait que le sort du gouvernement dirigé par Barnier soit scellé en ce lundi 2 décembre, malgré les dernières tentatives de concessions faites par le Premier ministre. Voici un récapitulatif des événements.
Pendant deux jours, Michel Barnier devra évaluer ses partisans et ses opposants au sein de l’Assemblée. Du côté gauche de l’échiquier politique, les formations du Nouveau Front Populaire (NFP) ont déjà présenté leur motion de censure ce lundi 2 décembre. Pour renverser le gouvernement, il leur faut 289 voix de députés. Avec le NFP, ils en comptent déjà 192, et pourraient rallier le soutien des députés du Rassemblement national (RN) et leurs partenaires, ce qui porterait théoriquement à 332 le nombre de parlementaires favorables à cette manoeuvre.
Offre de dialogue vers la gauche, mais refusée
Pour l’exécutif, la seule solution viable serait de s’associer avec les Socialistes, dont les députés macronistes espèrent obtenir le soutien. Mathieu Lefèvre, député Ensemble pour la République du Val-de-Marne, a interrogé : « Vont-ils s’associer dans une coalition qui va à l’encontre de la République ? » Toutefois, les figures de proue du PS, notamment Arthur Delaporte, porte-parole du Parti Socialiste à l’Assemblée nationale, ont décliné cette proposition de coopération. La motion de censure pourrait être mise aux voix dès le mercredi 5 décembre.
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