Vendredi, Yannick Neuder était présent lors de l’émission « 8h30 42mag.fr ».
Pour le budget de 2025, il est assuré qu’il n’y aura « aucune ponction faite au détriment de la santé des citoyens« , a affirmé sur 42mag.fr, le vendredi 16 janvier, le ministre chargé de la Santé, Yannick Neuder.
Évoquant les crédits budgétaires attribués à son département pour l’année 2025, Yannick Neuder a discuté des « stratégies d’efficacité » qui s’élèveraient « plutôt à quelques centaines de millions« . Il a également écarté la perspective de « cinq milliards d’économies« , confirmant que cela ne serait pas le cas.
« Il est impératif de réformer le système de santé« , a-t-il déclaré. Le ministre a proposé plusieurs solutions : « Il est nécessaire de former un plus grand nombre de soignants« , ainsi que de « restructurer et augmenter le nombre de lits disponibles« .
Vers une augmentation significative des dépenses de santé
Une initiative envisagée à l’automne, puis abandonnée face à la pression du RN, portant sur « le déremboursement de certains médicaments et consultations » « ne sera pas relancée« , a annoncé le Premier ministre le mardi 14 janvier lors de sa déclaration de politique générale. Celui-ci a également promis une augmentation « significative » des dépenses de santé afin d’ »améliorer les conditions de travail des professionnels de la santé et protéger les personnes les plus vulnérables« .
Dans le cadre du prochain examen du budget de la Sécu, « le gouvernement proposera un accroissement significatif de l’Objectif national de dépenses maladie (Ondam)« , selon François Bayrou. Le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) du gouvernement Barnier envisageait une augmentation de l’Ondam de 2,8% en 2025 pour atteindre 264 milliards d’euros, après avoir été de 3,3% en 2024. Le Premier ministre a également validé « le remboursement complet des fauteuils roulants dès 2025« , une promesse annoncée par Emmanuel Macron il y a près de deux ans. Enfin, François Bayrou a annoncé, le jeudi 16 janvier, qu’il renonçait à l’allongement du délai de carence de un à trois jours en cas de congé maladie pour les fonctionnaires.