Dès le lundi 6 janvier, douze personnes, y compris Nicolas Sarkozy, comparaîtront devant la justice concernant les allégations de financement par la Libye de la campagne électorale de 2007 de l’ex-chef de l’État.
A partir du lundi 6 janvier, Nicolas Sarkozy fera son retour devant la justice. L’ex-chef d’État est jugé pour corruption passive, financement illicite de campagne électorale, association de malfaiteurs, et recel de détournement de fonds publics en provenance de Libye. Ce procès promet d’être historique car il doit déterminer si Sarkozy a négocié un soutien avec la Libye de Kadhafi pour financer sa campagne présidentielle de 2007.
Cette accusation s’appuie sur un document dévoilé par le journal Médiapart en 2012. Il s’agit d’une note de 2006 des services de renseignements libyens évoquant un accord pour appuyer « la campagne électorale du candidat, aux élections présidentielles, Monsieur Nicolas Sarkozy, pour un montant d’une valeur de cinquante millions d’euros », peut-on lire dans ce document.
11 co-accusés
Les enquêteurs ont mis en lumière des visites secrètes et des transferts de fonds de la Libye vers des alliés proches de Nicolas Sarkozy. Dès demain, il comparaitra en compagnie de 11 autres personnes mises en examen. Condamné dans l’affaire dite de Paul Bismuth, l’ancien président se prépare à un nouveau procès d’une durée de quatre mois.
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