Dans l’industrie des voitures électriques, les fabricants européens s’efforcent de faire face à la compétition asiatique qui propose des tarifs inférieurs. Citroën a dévoilé sa toute dernière création, une version électrique de la C3, proposée au prix de 23 300 euros.
Élargissement de l’accès aux véhicules électriques
Le but proclamé est double : répondre à la concurrence venue de l’Asie et rencontrer les attentes du public le plus large possible. En révélation à Meudon, dans les Hauts-de-Seine, le mardi 17 octobre, Citroën a présenté sa toute nouvelle C3 électrique dont le prix se situe à 23 300 euros.
À l’heure actuelle, seule la Dacia Spring, proposée à moins de 30 000 euros sur le marché français, tient la comparaison en termes de coût. Néanmoins, cette voiture est produite en Chine et ne sera plus éligible au bonus écologique réservé, dès le début de l’année prochaine, aux véhicules de fabrication européenne.
Taxation en vue pour les modèles asiatiques
« La vérité, c’est que sur le marché de l’électricité, l’Europe est trop à la traîne. L’Asie a une longueur d’avance. Pendant ce temps, nous, en Europe, nous envisageons des méthodes pour taxer les véhicules électriques produits en Asie » raconte Pierre Chasseray, secrétaire général de l’association 40 millions d’automobilistes.
Plusieurs autres fabricants se lancent également dans l’expansion du marché électrique. Peugeot, Renault et même Volkswagen ont prévu de lancer de nouveaux modèles aux alentours de 25 000 euros, probablement aux alentours de 2024 ou 2025.