« Aurore Bergé, dans une entrevue accordée à L’Express, annonce la conception d’un droit inédit pour les familles qui sera introduit à partir de 2025. »
Nouveau congé parental annoncé pour 2025
Mercredi 8 novembre, Aurore Bergé, la ministre chargée des Solidarités, a annoncé la mise en place à partir de 2025 d’un « congé familial ». Ce « nouveau droit » pour les familles est orienté vers l’assistance des jeunes parents qui souhaitent prendre un congé de travail pour se consacrer à l’éducation de leur nouveau-né, tout en bénéficiant d’une meilleure indemnisation .
En évoquant ces futures dispositions dans une interview publiée sur le site de L’Express , la ministre a déclaré : « À partir de 2025, les familles pourront bénéficier d’un nouveau droit » . Elle a ajouté : « Suite à leur congé maternité et paternité respectif, les parents pourront chacun opter pour un congé familial, qu’ils peuvent prendre simultanément ou l’un après l’autre, selon une cadence à temps plein ou partiel » .
Des pourparlers sont en cours
Contrairement au congé parental actuel, dont les prestations sont fixées à 429 euros par mois, ce « congé familial » sera « mieux rémunéré ». Toutefois, Aurore Bergé laisse entendre que l’ancien système pourrait encore « coexister » avec le nouveau. Actuellement, la ministre est en train de consulter les syndicats de travailleurs et d’employeurs pour déterminer comment améliorer le congé parental.
Après son entrée au gouvernement en juillet dernier, la ministre des Solidarités avait sollicité une réflexion sur « la possibilité d’un congé parental plus court, mieux indemnisé, afin de laisser une véritable alternative aux familles » , ce qui avait suscité certaines critiques quant à sa possible réduction.
Le congé parental, introduit en 1977 et modifié à plusieurs reprises depuis lors, offre aux parents la possibilité d’interrompre leur carrière jusqu’au troisième anniversaire de leur enfant. Une réforme majeure a eu lieu en 2014. Elle limitait sa durée à deux ans si un seul parent en bénéficiait, la troisième année étant réservée à l’autre parent. Malgré l’objectif d’amener 25% des pères à choisir ce congé, le taux d’adoption par les pères n’a que faiblement progressé depuis.