L’administration gouvernementale s’octroie davantage de flexibilité dans le domaine fiscal, en s’attendant à un déficit budgétaire excédant les 5%. Cependant, le ministère de l’Économie et des Finances, représenté par Bercy, devra néanmoins respecter certaines limites, note Gaspard de Florival.
Le gouvernement dirigé par François Bayrou prévoit de mettre en place des ajustements budgétaires qui ont été récemment esquisés. Plus précisément, « l’objectif du gouvernement est de maintenir le déficit public entre 5 et 5,5% du produit intérieur brut (PIB) », détaille Gaspard de Florival lors de sa présentation au « 20 Heures », lundi 6 janvier.
« Réduction de 10 milliards d’euros d’économies »
« Cela équivaut à un effort d’environ 50 milliards d’euros en termes d’économies », soit « 10 milliards d’euros de moins que les prévisions initiales » établies dans le budget rejeté de Michel Barnier, précise le journaliste. Cependant, même si le ministère des Finances envisage une approche plus flexible, certaines exigences restent en vigueur : « Depuis juillet dernier, la France est soumise à une procédure de ‘déficit public excessif’ initiée par la Commission européenne », rappelle Gaspard de Florival.
Il poursuit en expliquant que « l’État est tenu de réduire son déficit d’au moins 0,5 point par an afin d’éviter des sanctions financières ». Le défi pour le gouvernement consiste donc à réaliser ces ajustements budgétaires en conservant « une certaine latitude pour relâcher les contraintes si nécessaire ».
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