Louis Alliot a indiqué que les funérailles du créateur du Front national se dérouleront « en cercle restreint et en présence uniquement de la famille ».
Des funérailles en toute simplicité. Jean-Marie Le Pen, décédé le mardi 7 janvier à l’âge vénérable de 96 ans, sera inhumé ce samedi 11 janvier à La Trinité-sur-Mer, dans le Morbihan. La cérémonie se déroulera « en cercle restreint », comme l’a indiqué ce mercredi Louis Aliot, vice-président du Rassemblement national (RN) et actuel maire de Perpignan, lors de son passage dans l’émission « Bonjour ! La matinale » sur TF1. Malgré cette intimité annoncée, Louis Aliot a suggéré mercredi, cette fois-ci dans le studio de Sud-Radio, qu’une cérémonie religieuse pourrait aussi avoir lieu à Paris.
Dans ce village breton où il a vu le jour le 20 juin 1928, Jean-Marie Le Pen, fondateur du Front national, laisse des souvenirs contrastés. À 14 ans, en 1942, il avait perdu son père lorsque celui-ci, sur son chalutier nommé « La Persévérance », a été victime d’une mine. Devenu orphelin de guerre, le jeune Jean-Marie, réputé pour son caractère turbulent, avait été pris en charge par la nation, selon les archives de France 3 Bretagne. Malgré son renvoi de plusieurs établissements à Lorient et à Vannes, il avait fini par entreprendre des études en droit à Paris, ce qui l’avait conduit à devenir le plus jeune député de France. C’est à Garches, dans les Hauts-de-Seine, qu’il s’est éteint.