Le lundi 6 janvier, Nicolas Sarkozy s’est présenté à nouveau devant le tribunal en compagnie de 12 autres accusés. Ce procès est lié au financement présumé de sa campagne électorale de 2007 par la Libye. Des suspicions pèsent sur lui concernant l’acceptation de plusieurs dizaines de millions d’euros venant du régime de Mouammar Kadhafi.
Avec une expression impassible, Nicolas Sarkozy fait son entrée dans la salle d’audience au début de l’après-midi du lundi 6 janvier 2025, prêt à faire face aux magistrats après de nombreuses années d’investigation. Une question essentielle se pose : existe-t-il, au début des années 2000, un accord de corruption entre Nicolas Sarkozy, aspirant à la présidence française, et Mouammar Kadhafi, le dirigeant libyen en quête de légitimité sur la scène internationale ?
Douze personnes traduites devant la justice
Douze individus doivent répondre de leurs actes devant le tribunal pour une supposée contribution financière illégale à la campagne présidentielle de 2007. La liste inclut d’anciens hauts responsables tels que Claude Guéant, Brice Hortefeux, et Éric Woerth, mais également des dignitaires libyens de premier plan comme le chef de cabinet de Kadhafi, l’ancien directeur des services de renseignement et le fils de l’autocrate, sans oublier des intermédiaires habitués des contrats internationaux de grande envergure.
D’après une publication de nos confrères de Mediapart, des sommes conséquentes en euros auraient été transférées par le régime libyen de l’époque.
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