Le gouvernement a mis en place une importante réforme qui impactera tous les demandeurs d’emploi ayant ouvert des droits après le 1er février de cette année. En effet, cette réforme a pour objectif de réduire la durée d’indemnisation de 25%, ce qui aura des conséquences significatives sur les conditions de vie de ces personnes. Cette mesure est destinée à inciter les demandeurs d’emploi à retrouver un travail plus rapidement afin d’alléger la charge des finances publiques. Toutefois, cela risque d’affecter négativement certains demandeurs d’emploi qui ont des difficultés à trouver un emploi adapté à leur profil et à leurs compétences.
Plusieurs organisations syndicales ont annoncé leur intention de déposer un recours contre la réforme de l’assurance-chômage, qui a entrainé une diminution de la durée d’indemnisation des nouveaux demandeurs d’emploi depuis le 1er février. Cette réforme a pour objectif de modifier les conditions d’octroi de l’assurance-chômage en fonction de la situation du marché du travail. Les nouveaux demandeurs d’emploi voient ainsi leur durée d’indemnisation réduite de 25% par rapport à l’ancien système. Par exemple, un chômeur ayant droit à une indemnisation de 12 mois auparavant, n’a maintenant droit qu’à neuf mois.
La CGT, la FSU et Solidaires dénoncent cette réforme qu’ils qualifient d’injuste et injustifiée, accusant le gouvernement d’user de la même stratégie que pour la réforme des retraites. Ils estiment que cette réforme vient encore davantage affaiblir les droits des demandeurs d’emploi.
La précédente réforme controversée de l’assurance-chômage a été lancée en 2019 et est pleinement entrée en vigueur fin 2021, bien que retardée de deux ans en raison de la pandémie de Covid-19 et des recours des syndicats devant le Conseil d’État. Cette réforme a durci les conditions d’indemnisation des demandeurs d’emploi, en particulier ceux alternant entre périodes d’activité et d’inactivité.