Le fabricant envisage de déplacer la fabrication des automobiles vers l’Allier.
Ligier réorganise ses activités en Vendée
Le constructeur de voitures sans permis, Ligier, a annoncé sa décision de réduire quasiment la totalité des postes de son usine située à Montaigu, en Vendée, pour déplacer la production vers l’Allier. Cette information, confirmée le jeudi 9 janvier, a été obtenue par « ici Loire Océan », grâce à la direction de l’entreprise ainsi qu’au syndicat, faisant écho à une publication de Ouest France.
Impact sur l’Emploi : 126 personnes concernées
D’après les informations partagées par la CFDT et relayées par « ici Loire Océan », 126 employés sur les 141 en CDI verront leur poste supprimé d’ici la fin de l’année. Le syndicat souligne que seulement « quinze personnes pourront garder leur emploi », exprimant sa profonde déception face à cette situation. Gilles Chaillou, représentant syndical de Ligier à Montaigu, ressent et partage « la colère » des travailleurs. De son côté, la direction du groupe affirme que « ce n’était pas une décision prise de gaieté de cœur ».
Raisons de la délocalisation
La pression concurrentielle sur le secteur des voitures sans permis est à l’origine de cette restructuration, poussant Ligier à relocaliser une portion significative de ses opérations de Vendée à son site emblématique des Abrets, dans l’Allier. Selon la CFDT, cette relocalisation inclura la production de voitures sans permis, mais également celle des scooters électriques, des vélos cargos et des petits camions, entre juin et la fin de l’année 2025.
Difficultés économiques et morales
Gilles Chaillou admet que le maintien de deux sites entraînait des « frais généraux trop élevés en comparaison à des volumes de production en baisse, posant des problèmes de rentabilité ». Il explique également que les employés se sentent « complètement démotivés » surtout depuis l’instauration, dès le 6 janvier, du chômage partiel à l’usine de Montaigu.