Le vendredi 17 mars, deux motions de censure ont été déposées par les partis politiques français, l’une par le Rassemblement National et l’autre par un groupe de députés indépendants qui se sont ralliés à La France insoumise. Cette dernière motion est transpartisane, c’est-à-dire qu’elle n’appartient à aucun parti politique en particulier. Astrid Mezmorian, journaliste, est venue faire le point sur la situation actuelle pendant le journal télévisé de 20 heures. Elle était présente en direct devant le prestigieux palais de l’Élysée où se trouve le président de la République.
Deux motions de censure ont été votées vendredi 17 mars contre le gouvernement, mais elles ont peu de chances d’aboutir. En effet, il faudrait que 30 députés LR les votent, ce qui semble improbable selon la journaliste Astrid Mezmorian. Ces motions de censure seront examinées en début de semaine prochaine.
Dans ce contexte, Emmanuel Macron fait face à une double crise politique et sociale. Selon Astrid Mezmorian, cela risque de heurter son ambition réformatrice pour la suite de son quinquennat.
Malgré cela, le président de la République assume son choix d’utiliser l’article 49.3 pour faire passer la réforme des retraites. Il regrette cependant l’irresponsabilité de certains députés. En effet, alors qu’il utilisait souvent l’expression « prendre son risque », il a finalement décidé de ne pas prendre le risque d’un vote et de recourir à cet article controversé. Pour l’instant, ce choix a un coût politique élevé pour lui.