Quatre individus, qui auraient élaboré, durant la période 2017-2018, des plans d’attentats terroristes notamment ciblant des rassemblements de l’insoumis, passeront en jugement en juin devant le tribunal pour enfants spécialisé dans les affaires de terrorisme.
L’ancienne personnalité principal des Insoumis a-t-elle été la cible d’un « plan d’assassinat » ? « Je me constitue partie civile pour connaître le projet d’assassinat de l’extrême droite contre moi », a déclaré Jean-Luc Mélenchon sur Twitter jeudi 11 mai. « Pourquoi m’avoir laissé une fois de plus sans alerte ? Jusqu’à quel point un projet d’assassinat ne concerne pas sa cible ? Ça suffit ! », s’est-il indigné.
L’hebdomadaire Politis a rapporté mercredi qu’un groupe d’extrême droite, dont quatre membres seront jugés en juin par la cour d’assises spéciale des mineurs fin juin, avait l’intention de commettre des attentats en France. Parmi les cibles mentionnées figurent les réunions du candidat de La France insoumise, qui était alors en campagne. Selon les informations obtenues auprès de son avocate par franceinfo, l’ex-candidat à l’élection présidentielle va bien demander à être partie civile dans cette affaire, tout comme la Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme (Licra).
« Depuis six ans, y compris pendant la campagne, LFI veille sur ma sécurité. Je ne demande aucune protection au gouvernement. Mais je veux être informé des tentatives de meurtre quand elles sont découvertes pour organiser ma sécurité contre les complices. Est-ce trop demander ? », s’interroge Jean-Luc Mélenchon.